Pour nos vacances 2015 nous avions prévu de naviguer vers l'est (Autriche, Allemagne, Italie), malheureusement le mauvais temps à perturbé nos plans.

Le 11 septembre, comme prévu, nous partons en Alsace pour une fête de famille. Ma soeur Isabelle de passage depuis la Californie en profite pour faire son baptème du F-PSGA.

Après le week-end, c'est au tour de mon parrain de venir voir l'avion, il n'ira pas jusqu'à partir en vol avec moi.

Nous en profitons pour faire le plein auprès de Mulhouse Air Service qui nous héberge gentiment à Habsheim.

La suite des opérations est prévu le jeudi 17, mais nous sommes cloués au sol par le mauvais temps. Notre fenêtre de disponibilité se réduit et le vendredi nous remettons le cap vers la région parisienne en passant pas la trouée de Belfort alors que les reliefs vosgiens sont bien accrochés par les nuages.

Après une semaine en région parisienne, du mauvais temps et quelques obllgations professionnelles, le week-end du 26-27 s'annonce radieux.

Départ prévu le vendredi matin en direction de La Rochelle,  hélas la météo nous fait encore des siennes et nous sommes obligés de retarder le départ à cause des brouillards matinaux. Une fois le départ possible, nous passons rapidement au dessus de la couche qui se soude complètement après Tours avant que le temps ne se dégage juste avant La Rochelle. Une petite rentrée maritime perturbe quand même notre arrivée sur le terrain.

Une fois l'avion amarré nous prenons le bus vers le centre-ville.

Puis c'est promenade en ville et détente.

Le lendemain une grande promenade est prévue le long de la côte avant une escale à Cholet. En voici le tracé.

L'île de Ré et son fameux pont.

L'ile d'Aix, Fort Boyard et l'île d'Oléron.

Mais il n'y a pas que Fort Boyard le long de la côte, voici le Fort Enet entre Fourras et l'île d'Aix.

Et Le Fort Louvois

juste avant le pont dOléron.

Nous remontons ensuite la côte sud-ouest d'Oléron jusqu'au Phare de Chassiron.

Puis c'est la traversée jusqu'à l'île de Ré. Devant nous il y a Ars-en-Ré et les marais salants sur la droite.

Nous laissons le Phare des Baleines avant de traverser vers le continent.

Après avoir rejoint la côte à la Tranche sur Mer, nous remontons vers le nord en restant bien sur le trait de côte car les militaires s'activent en mer.

Nous laissons les Sables d'Olonne, Saint-Gilles Croix de Vie et Saint-Jean de Monts sur notre droite avant de rejoindre le pont de Noirmoutiers.

Voici la pointe nord de la presqu'île : L'Herbaudière.

Finalement nous mettons le cap sur Cholet pour prendre un peu d'essence et nous reposer.

Après une nuit sur place, nous rentrons à Nangis en luttant contre un vent de face constant d'une quarantaine de km/h.

Notre fils Guillaume est en train de créer une entreprise à Lille, nous avons décidé d'aller lui rendre une petite visite.

Nous en profitons pour lui apporter quelques pâtisseries concoctées par Sabine.

La pâtissière

Et le chantier du fiston

C'est peut être un concept la livraison par avion !!!!!

Je me suis rendu pour raison familiale en Alsace et suite à un incendie le terrain de Mulhouse-Habsheim ma destination habituelle dans ce cas était fermée j'ai donc choisi de me poser à L'EuroAirport de Mulhouse-Bâle bien conscient que cela ne se ferait pas sans quelques désagrements (notamment financiers). C'est également l'occasion de voir comment un voyage en avion léger se compare au vol depuis Paris en avion de ligne.

Depuis le départ de la maison jusqu'au début du roulage de l'avion le temps est quasiment équivalent, environ 1h15mn. Pour l'avion de ligne il faut se rendre à CDG ou ORY, garer la voiture, passer les filtres de sécurité, embarquer et attendre la mise en route.

Pour le F-PSGA, se rendre à Nangis, sortir l'avion du hangar et le préparer.

Le temps de vol bloc-bloc (début du roulage départ à la fin du roulage arrivée) est prévu de 1h10 pour le CDG-Mulhouse, j'ai fait 1h19 avec le F-PSGA. Soit un léger avantage à la ligne (à noter que lorsque le vol est fait en ATR42 les temps de vol entre les deux moyens sont égaux)

Pour le débarquement les temps sont quasiment équivalent entre l'attente des bagages d'un coté et la mise en sécurité de l'avion de l'autre.

Au global, quelques minutes à l'avantage de la ligne.

Au niveau des dépenses la comparaison devient difficile, les tarifs pour la ligne sont très variables mais pour un samedi les simulations proposaient des prix pour le vol simple allant de 60 à 250 euros. A cela il faut rajouter une journée de parking à Paris (une trentaine d'euros).

Pour le F-PSGA je n'ai pas de prix bien défini à l'heure de vol mais cela doit tourner avec l'essence, le hangar, l'assurance, l'entretien et les visites de navigabilité aux alentours de 90 euros de l'heure soit pour le vol 120 euros.

Une dépense particulière pour l'avion léger est la taxe d'atterrissage et on ne peut pas dire que l'EuroAirport fasse dans la dentelle : 114 euros au total incluant deux transport en minibus obligatoires pour rejoindre le terminal (Ayant un petit litige sur le sujet j'ai prévu de vérifier tout cela lundi lorsque les services administratifs seront ouverts). On peut imputer la moitié de cette somme au vol aller soit une dépense globale pour le vol de 177 euros, ce qui en fonction du tarif obtenu pour le voyage en avion de ligne est dans la moyenne des tarifs.On pourra néanmoins dire qu'aun niveau des dépenses l'avion de ligne garde un petit avantage pour le voyage d'une seule personne, si j'avais eu un passager l'avion léger aurait été plus avantageux.

Au niveau de la flexibilité, le F-PSGA est gagnant à partir du moment où la météo est favorable au vol, sinon c'est la ligne qui l'emporte malgré ses horaires fixes.

Au niveau plaisir, pas de doute le F-PSGA est largement en tête. Le RV avec ses possibilités de vitesse elevée permet de s'insérer sans difficultés dans le trafic d'un grand aéroport. Voici mon arrivée avec demande de maitien de vitesse par la tour.

Pour le retour cela a été un peu plus complexe; notamment en raison du non-accueil des pilotes privés dans l'aérogare, de la difficulté à établir et à payer cette énorme taxe. Le trafic au départ à également prolongé un peu le roulage départ, le temps pour rejoindre Nangis a été de 1h30mn (1h10 de vol effectif).

L'année dernière ma petite famille m'a offert un vol sur le Boeing Stearman de www.stearman.fr normalement basé à Roanne.

Il se trouve que ces derniers jours l'avion était à Chavenay (à l'ouest de Paris) et nous avons pu nous y rendre depuis Nangis pour que je fasse mon vol.

Accueil par Rodolphe et nous sortons l'avion du hangar, il est un peu plus imposant que notre RV.

Il s'agit ensuite de s'équiper du parachute qui servira également de coussin.

Me voici installé façon "casque de cuir".

Et c'est parti.

Roulage vers la piste de décollage. La photo est prise par Sabine grâce à l'aimable accueil des contrôleurs aériens de Chavenay.

Premier objectif, faire un toucher à Saint-Cyr l'aérodrome voisin, ce qui permet au passage d'observer le Petit Trianon

Puis le Grand Canal du Chateau de Versailles (un peu flou au fond à gauche).

Nous survolons ensuite l'ancienne abbaye des Vaux-de-Cernay.

Nous explorons un peu les possibilités en voltige de la machine avant de revenir à Chavenay.

"Débriefing" tranquille.

Voici les deux montures dur jour.

Puis c'est avec regret que nous laissons l'oiseau bleu et jaune pour retourner à Nangis.

Un superbe cadeau pour une très belle journée d'aviation.

Vendredi et samedi notre objectif était de participer à deux rassemblements. Tout d'abord celui des constructeurs français de Van's à Sarlat puis le Fly-in Air France à Saint-Yan.

La météo s'annonçait assez perturbée avec des prévisions d'orages dans l'ouest et le sud-ouest. Nous avons quand même décidé de partir vers Sarlat avec la possibilité de dérouter en vol vers l'est en direction de Saint-Yan en fonction des circonstances.

Jusqu'à Bourges pas de problème, puis nous longeons par l'est une ligne de grain qui nous accompagnera jusqu'à l'arrivée mais sans nous empêcher d'atteindre notre première escale.

En route nous survolons le Lac de Vassivières bien connu des cyclistes, une étape du Tour de France s'y déroule assez régulièrement.

Avant d'arriver à Sarlat, une peu de tourisme le long de la Dordogne.

Voci le village de La Roche Gageac et ses falaises.

Le chateau de Beynac

Et voici le comité d'accueil, excepté les organisateurs nous sommes les premiers à arriver en RV. La météo a entrainé beaucoup d'annulation d'autant plus que le temps incertain est prévu durer tout le week-end.

Grace à l'amabilté de l'aéro-club local il est possible de garer l'avion dans le hangar, ce qui est appréciable.

Nous faisons connaissances de quelques nouveaux constructeurs, nous répondons aux questions avant l'arrivée d'un seul autre RV irlandais. Lors du repas les échanges se poursuivent.

Après une petite nuit, nous nous remettons en route vers Saint-Yan pour le deuxième rassemblement.

En route nous survolons le barrage de Bort-les-Orgues et son chateau.

Nous laissons le Puy-de-Dôme sur notre droite.

A Saint-Yan aussi la météo n'a pas permis à tout le monde de venir, je pense qu'il y avant quand même une centaine d'avions.

Nous assistons ensuite au meeting traditionnel du samedi après-midi. Que de belles machines : des Staggerwing, des Waco, des PT-Ryan, une patrouille de Cap 10, une Stampe, des Broussard, des Vampire, un Fouga et j'en oublie sans doute.

Nous décollons derrière deux Broussard juste avant l'arrivée d'un orage.

Arrivés à Nangis nous sommes accueilli par une brochette de RV, dont le RV-6A de Souk, au centre, qui arrive directement de l'atelier peinture avec sa magnifique livrée.

Voici l'itinéraire de ce week-end, 1040 kilomètres, 4h00 de vol soit une moyenne de 260km/h de vitesse sol (on a du vent de face sur quasiment toutes les branches).

Une consommation de 115 litres soit environ 11 litres aux 100km.